Marie
Marie,
Je me souviens de toi dans ta robe blanche d’été
Je me souviens de toi enfantant de ce nous Sarah
Je t’imagine nue, froide mais désirante de ce feu étrange
Que d’aucuns prétendent être de Dieu
Marie,
Je veux connaître à nouveau le frisson doux et étrange
De nos enlacements purs et si pleins
D’étranges découvertes : nos deux jambes qui se serraient
Tes petits seins durcis par un étrange fluide
Marie,
Je me souviens de notre course amoureuse
En ce bord de plage bretonne
Je veux nos silences peuplés de mille désirs
Je te souhaite pleine de tes contradictions
Je t’imagine telle que tu n’es pas
Marie,
Je te désire femme du monde en robe du soir,
Je te désire maternelle avec Sarah
Je te désir prodigue de tes mille senteurs
Je désire tes caresses si rares
Marie,
Je te veux ainsi à découvrir comme un voyage jamais achevé.