26 juin 2006
Hébété
Hébété de tristesse je suis
Ciel gris, ciel bas, ciel sombre,
Devant mes yeux dans ma tête
Ah donner du sens aux choses
Vaincre cette langueur
Hébété de tristesse je pense à ce corps inanimé
A cette envie de le prendre dans mes bras et de
Sauter du sixième : la mort certaine pour nous deux
Regret comme un sentiment d’inachevé d’une éternité
Non partagée
Hébété de tristesse, je laisse les minutes et les heures passées
J'attends comme un apaisement, une douceur
Hébété de tristesse, je n'espère plus cette douceur
J'attends que la fatigue m'envahisse
Et que mon corps perclu de douleurs
S'oublie dans le sommeil
Hébété de tristesse je suis
Hébété de tristesse, je pleure.
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